Bonjour à tous. Installez-vous confortablement et en voiture, Simone !
Nous continuons notre tour d’horizon des inédits V.O. ayant un lien avec le spawnverse.
A l’heure de la sortie d’
Invincible #60, c’est une autre rencontre de personnages que je vous propose aujourd’hui. Sans doute ne vous en rappelez vous pas, mais je l’avais évoqué dans le topic
‘Pour patienter’. Je vais vous chroniquer deux épisodes de la série
Bomb Queen, qui accueillent en guest-star… non pas Spawn, mais
She-Spawn. Qui ? She-Spawn, aka Nyx dans les épisodes dessinés par Nat Jones, à savoir les #140 et #141.
Qui est Bomb Queen ?Bomb Queen, création de Jimmie Robinson, est une jeune femme dans une tenue affriolante de super héroïne… enfin non, de super vilaine plutôt, puisqu’elle est l’auto proclamée dictatrice de New Port City, ville de la décadence – comprenez sexe et violence.
Les deux épisodes qui nous intéressent sont
Bomb Queen vol.4 #3 et
#4.
Vous vous attendez donc tout naturellement là tout de suite à lire la chronique du #3…
Eh bien non, pour le coup, ce sera le #4, parce que je n’ai pas, pour l’instant, le #3 ! Hum, let’s go !
Bomb Queen vol.4 #4 :
Bomb Queen IV Suicide Bomber #4décembre 2007 – 24 pages de BD sur 32 – 3.50 $ - ImageScénario, dessin et encrage: Jimmie Robinson
Couleur: Paul Little
Que s’est-il passé avant ?Bomb Queen est sans le savoir le réceptacle humain de Desarak, un démon de l’underworld - situé entre Terre et Enfer – qui ne peut se manifester parmi nous que tous les 1000 ans... C’est lui qui l’a influencée en lui faisant déclarer la guerre aux super-héros et à d’autres villes ricaines. Nyx, qui en tant que She-Spawn est la gardienne de l’underworld, tue Bomb Queen. La suite tout de suite…
Résumé :Bomb Queen et She-Spawn sont dans l’underworld. Bomb Queen ne peut alors pas agir, et par conséquent Desarak. She-Spawn lui explique le topo et les voilà en route vers le repaire du démon. Mais en route, elles croisent un monstre. Les pouvoirs de Bomb Queen ne fonctionnent pas ici. She-Spawn lui dit que, comme elle, elle peut se transformer en une sorte d’Hellspawn en ce lieu. Ce qu’elle fait. Et décapite alors le monstre. Et cet acte lui procure un plaisir orgasmique, elle en redemande, ne se contrôle plus. Ce qui ne plaît guère à She-Spawn, qui voit Bomb Queen s’envoler seule se faire plaisir.
Mais puisque Bomb Queen se plaît dans l’underworld, Desarak ne peut donc plus se servir d’elle sur Terre. Nyx disparaît et se réveille, là où elle avait tracé le cercle d’accès, dans une ruelle. Editor Girl est auprès d’elle – ne me demandez pas qui est ce personnage. Nyx pense Bomb Queen prisonnière de l’underworld, or cette dernière est là, auprès d’elles !
Dans l’underworld, Bomb Queen a trouvé le repère de Desarak, a volé la source de son pouvoir, s’est fightée avec lui… Desarak, démon de la haine, n’a pas supporté cet affront, a été submergé par trop de haine et est devenu un simple chat, que Bomb Queen a ramené avec elle dans notre monde. Desarak est donc prisonnier dans un corps de chat pour 1000 ans. Bomb Queen, en plus d’avoir retrouvée la raison, possède le pouvoir du démon.
Elle a levé ses menaces contre le gouvernement ricain et retrouve sa New Port City chérie, lieu de tous les vices, où les habitants la vénèrent. Fin !
Mon avis :Je n’ai pas pour le moment l’épisode précédent, à savoir la première partie de cette histoire. Mais j’ai tout de même compris la situation. Certainement que c’est grâce au dialogues, très bien écrits, fluides en plus d’être nombreux. Il y a pas mal à lire, les dialogues entre les deux protagonistes sont bien foutus, bref c’est de la belle œuvre à ce niveau là.
Côté dessin, c’est le minimum syndical, mais le gars dessine assurément bien. Donc, à tous les niveaux, c’est okay, c’est bien réalisé et fait avec amour. Un bon comic, tout simplement.
La série
Bomb Queen avance visiblement des arguments à la fois vendeurs et couillus : un personnage aux tenues affriolantes qui ne cachent pour ainsi dire rien – on aperçoit même de-ci de-là un téton ou la forme des lèvres, assez explicite pour une série de ce genre -, ordurière dans son langage, et super-vilaine !
Quant à Nyx/She-Spawn, c’est sympa de la revoir, parce que j’ai trouvé son passage sur seulement deux épisodes de la série
Spawn bien trop court…
-Duke_Oliver-