YOUNGBLOOD: STRIKEFILE #1 à #3

Sinon pour avoir des comics y'a un truc génial (illégla mais bon). Tu prends des comics via éMule puis tu les lis sur ton ordi grâce à cdisplay ce qui te permet de lire des comics sans payer un rond mais c'est pas comme si tu tenais les comics entre tes mains et lire sur un ordi c'est pas pratique.

HS: Juste une question pourquoi plus personne ne vient sur ce forum bien sympa ? Il ya quand même 64 membres.

Bobo a écrit:

HS: Juste une question pourquoi plus personne ne vient sur ce forum bien sympa ? Il ya quand même 64 membres.

T'es pas le seul à te poser cette question... Peut-être parce que l'actualité de Spawn est inexistante en france ces temps-ci ? Peut-être que ça redémarrera lors de la parition des Chroniques de Spawn en juillet ? Ou alors parce que les fans de Spawn sont hélas de moins en moins nombreux ???

Moi je suis pas un boss dans le Spwnverse mais dès que le 80 sort je m'abonne chez Delcourt et j'essayes de rattraper mon retard entre temps. Biien sûr je passerais sur le forum pour donner mes impressions.

Tu pe me dir ou tu t'es procuré les Spawn Fan edition et de quoi il sagit exactement car je ne connaissé mm pas cette edition...

Le numéro #3 du titre Youngblood: Strikefile a été chroniqué précédemment. Ayant mis le grapin sur le #1, je modifie le titre du topic, le remonte, et vous donne mon avis sur ce premier numéro.

Comme il a été dis par mon humble confère Nortock_Diab, Youngblood: Strikefile a la particularité de se partager en deux récits, d'une dizaine de pages chacun. Sur les 3 premiers épisodes, il y a d'un côté un récit centré sur Chapel, et de l'autre un récit centré sur Diehard... membres de Youngblood, ben oui, c'est dans le titre.

La partie qui nous intéresse est bien entendue celle sur Chapel, puisque Al Simmons y apparaît. Récit du passé, on le voit aux côté de Chapel, à l'époque où ils faisaient équipe. Voir aussi la série inédite VO Operation: Knightsrike, qu'aucun de nous n'a encore trouvée... Je vais donc ici vous chroniquer cette partie-ci, qui fait 12 planches.

(image tirée du site milehighcomics)

Histoire: Rob Liefeld
Scénario: Rob Liefeld & Eric Stephenson
Dessin et encrage: Jae Lee
Couleurs: Steve Oliff & Olyoptics

Résumé :
Flashback. Chapel, Al Simmons et un certain Duke (je vous promets que ce n'est pas moi!) son en mission pour le compte de leur organisation. Ils infiltrent une base importante de Cybernet. Ils commencent par démastiquer une première vague de gardes cybernétiques... puis en démastiquent une seconde, avant d'arriver à l'écran de contrôle. Là, apparaît le boss de Cybernet, le méchant tout vilain nommé Giger. Ce dernier les nargue, et plus particulièrement Chapel. Il leur annonce qu'il va faire exploser la base où se trouvent nos "héros". Quand Chapel et Al se retournent, ils s'apperçoivent que Duke est déjà en train de courir : celui-ci était au courant, c'est un traître. Al Simmons lui explose la caboche - prend-ça sale traître -, et lui et Chapel se tirent fissa, échappant à l'explosion.
Plus tard, on les retrouvent dans le bureau de... Jason Wynn, leur boss. Al ne comprend pas ce qui s'est passé avec Duke et questionne son boss. Ce dernier garde le secret, prétextant que ça ne regarde pas ces petits soldats.
Fin du flashback. Bureau de Wynn. Chapel s'y trouve. Wynn veut le faire de nouveau bosser pour lui. Mais Chapel refuse et claque la porte. Wynn ne l'entend pas de cette oreille. Dernière page, il demande à sa secrétaire de contacter un certain monsieur... Giger !

Mon avis :
A la première lecture, j'ai trouvé ça plutôt nul.
A la seconde, où j'ai pris plus mon temps, je l'ai un peu mieux apprécié. En fait, ce qui m'avait rebuté, c'est la narration. Un minimum de cases, aucun décor et beaucoup de dialogues. Il y a ainsi un certain détachement entre le texte et le dessin. Mais malgré le fait que la moitié ne soit que de la baston made in Extreme Studios, l'histoire n'est pas si inintéressante que ça, surtout grâce aux discussions intervenant à la fin de l'épisode. Mais nous n'avons là que le premier tiers d'une histoire, ce qui fait qu'il y a un manque pour pleinement apprécier l'histoire.
Jae Lee, qui faisait ses débuts, n'avait pas son style qu'il a de nos jours. Néanmoins, il avait quand même déjà un dessin très personnel.

Pour le "Youngblood Strikefile" # 1, un dessin vaut mieux qu'un long résumé (déjà très bien fait par notre compère Duke_Oliver).



Cela résume parfaitement l'intrigue (qui tient tout de même sur la tranche d'un timbre poste) et l'ambiance générale.

Ensuite quelques constations s'imposent d'elles mêmes. Pour éviter la censure, les ennemis du trio de choc ne peuvent être que des robots. Détruire autant de monde ne peut pas aider à la sympathie du personnage si l'on sait qu'il tue des personnes vivantes. C'est assez Trash Métal ...
Chaque page transpire la testostérone à plein nez !

Toujours pour éviter la censure, les insultes sont écrites comme ceci : par exemple "ASS" (ce qui signifie"CUL") devient "@$$". Je suis fan de ce genre d'innovations ! Sérieusement, ce genre de petits détails me plaisent beaucoup.

Sinon, comme Duke_Oliver l'a si bien dit, c'est du "Extreme Studio" ... tout est là ! Âmes sensibles, poètes et jeunes filles en fleur, passez votre chemin ! Ici, ça sent, le sang, le sperme, la transpiration et l'huile de vidange ! Viril, couillu et crade !

La deuxième partie du récit est un peu "bizarre". En effet, et ce n'est pas la première fois que je ressent cela. J'ai l'impression qu'au tout début de sa vie - ou de sa carrière - les éditions "Image" désiraient faire croire qu'elles avaient le même âge que Marvel. Ou plutôt, "Image" voulait faire oublier sa jeunesse et son inexpérience dans le monde de l'édition du comic books. De ce fait, on avait beaucoup d'aventures qui se passaient durant "l'âge d'or". On pourrait penser qu'image se cherchait ainsi une légitimité, un sérieux basé sur des années d'expérience. Le fait de projeter ses héros dans le passé (comme Die Hard, Glory, Super Patriot ou encore Supreme) m'interpelle obligatoirement sur l'importance de posséder un vécu similaire à celui des autres éditeurs.

Captain America est né pendant la deuxième guerre mondiale. Wonder Woman aussi ... leur existence est liée aux nazis. D'ailleurs, après la guerre Cap disparaît et ne ressortira de la glace qu'en 1963 ...

Chez "Image", on a la démarche inverse. Dans les années 90, on va projeter des héros 50 ans dans le passé, leur inventer une histoire, les lier à l'Histoire et les ramener à la réalité d'aujourd'hui pour faire en sortent qu'ils soient des légendes.

Le procédé est assez surprenant !

De plus, si Supreme semble être l'alter ego de SuperMan, Glory est la "soeur jumelle" de Wonder Woman (c'est même une Amazone comme elle ! LOL !) et Die Hard (version "Golden Age") n'est autre que Captain America. Super-Patriot est plus difficile à identifier ... ou tout au moins, le plagiat est moins évident ... bien qu'une bonne dose de Warren Worthington III soit palpable.

Je n'avait pas parlé de cette autre partie, car ne concernant pas Spawn.
SuperPatriot est un personnage d'Erik Larsen en effet. Le sieur est d'ailleurs crédité comme créateur du personnage, c'est donc tout à fait officiel et légal. Ca a même été fait plus tard où quelques persos de Larsen apparaissent dans Judgment Day - voir topic consacré à Younblood en VF, dans la partie Comics.

Sinon, je devrais recevoir la semaine prochaine un colis avec plein de comics VO. Dont des comics à rattacher de près ou de loin au Spawnverse. Et dont Youngblood: Strikefile #2 et #3 !

"YOUNGBLOOG : STRIKEFILE" # 2

La Couv':


Le Staff Technique :
Histoire: Rob Liefeld
Scénario: Eric Stephenson
Dessin et Encrage: Jae Lee
Couleurs: Steve Oliff & Olyoptics
Lettreur : Kurt Hathaway
Le comics fait 10 pages.

Résumé :
Chapel est au lit ... en compagnie d'une blonde à forte poitrine, lorsque débarque soudain un commando de Cybernet. En deux temps, trois mouvements, Chapel se débarasse des importuns, mais sa compagne nocturne y laisse la vie.
Il ramasse le crane défoncé d'un des robots et un message pré enregistré se déclenche. La motivation d'une telle attaque était d'attiré l'attention de Chapel. Avant de s'auto-détruire, le crâne lui fixe un rendez-vous au cours duquel, Chapel pourra rencontrer Giger.

Chapel s'équipe et se rend au point de rendez-vous, sur des quais déserts. Giger apparaît par téléportation, flanqué de deux gardes de corps, pour essayer d'impressionner Chapel. Chapel ne semble par fondamentalement affecté par cette ruse.

Giger lui apprend que Jason Wynn vient de lui proposer une somme d'argent assez rondelète contre la tête de Chapel. Mais Giger sait que Wynn devient de plus en plus dangereux. En effet, petit à petit, sa sphère d'influence s'aggrandit et s'étend désormais jusqu'à la Maison Blanche. Après avoir détruit quelqu'un comme Chapel, Giger craint que plus rien ne puisse s'opposer à Wynn. En fait, on nage en pleine machination.

Wynn a envoyé, il y a 5 ans de cela, Chapel détruire Giger.
Maintenant Wynn envoie Giger détruire Chapel et Giger veur utiliser Chapel pour détruire Wynn ...

Chapel, ayant appris ce qui l'intérressait fait un carton sur les gardes du corps de Giger ... puis sur Giger lui même. Visiblement, il refuse le deal ... ou, tout au moins, s'il décide de détruire Wynn, cela se fera pour son propre compte et pas pour celui de Giger.

Evidemment, ce n'était pas le vrai Giger qui s'était rendu au rendez-vous. Avant de mourir, le robot aux traits de Giger explique à Chapel de rester sur ses gardes et de toujours surveiller ses arrières.
Au fait, dans cet épisode, Al Simmons n'apparaît pas.

à suivre dans la troisième partie ... résumé en page une de ce topic.
Hé oui, ami lecteur, c'est un peu comme dans "Pulp Fiction" ou "Memento", il faut remettre les différents chapitres dans le bon ordre. LOL !


Résumé 2 :
Pour la partie "Die Hard", scénarisée et dessinée par Rob Liefeld et encrée par Danny Miki, on assiste à 16 pages de pures bastons !
Die Hard se fraye un chemin dans la base de Cyberdata Corp à la recherche de Super-Patriot.

Il fini par le retrouver, mais ce dernier ne semble pas le reconnaitre et engage un combat avec lui.

L'histoire se termine sur Die Hard, un peu groogy, au sol avec Super-Patriot qui se dresse devant lui, un gros bout de plafond à la main et près à l'écraser sur son ancien ami.

Mon Avis :
Contre toute attente, j'ai préféré, pour cet épisode, la partie consacrée à "Die Hard" plutôt que celle consacrée à "Chapel".

"Chapel" est un peu trop bourrin pour moi ... je n'accroche pas non plus au style graphique ... désolé pour les fans ...

Merci, mais je ne suis pas super fan de Super-Patriot ...
Tu n'as pas plutôt du "Witchblade" ou du "Darkness"n ou encoree du "CrossGen" ... LOL !
Je fais mes courses !
Je sais bien que tu es gêné par le cadeau (que je n'ai pas encore envoyé d'ailleurs ... mais demandes à Duke_Oliver, je suis très long), mais pour ma part, il n'y a aucun soucis et je n'attend aucun retour ...

Merci tout de même, c'était une très gentille attention de ta part.

Pas de soucis ... peut-être un peu plus tard du TSD ?