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 SPAWN #300 & #301

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Duke_Oliver
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Duke_Oliver


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SPAWN #300 & #301 Empty
MessageSujet: SPAWN #300 & #301   SPAWN #300 & #301 EmptyLun 9 Sep 2019 - 14:41

Voici un nouvel épisode anniversaire de notre série fétiche Spawn. Le #100 par Brian Holguin & Greg Capullo, qui comptait 30 pages, était marquant par ce qu'il s'y passait, avec Spawn se battant en Enfer, avec artiste déchaîné et morts de personnages cultes. Le #200 par Todd McFarlane & Michael Golden (et consorts), d'une 50aine de pages, est à la relecture pas mal non plus, bien qu'il s'agisse de Jim Downing qui se fait laminer dans une ruelle sombre - tout de suite moins flamboyant. Qu'en est-il maintenant de ce #300 encore plus conséquent, annonçant le retour d'artistes légendaires et la participation d'autres invités - qui, une fois n'est pas coutume, est à suivre dans le suivant ?

SPAWN #300 & #301 Spawn388
Spawn #300 :
Sorti le Mercredi 04 Septembre 2019 - Image - 76 pages - 7,99 dollar$
couvertures de Todd McFarlane, Greg Capullo, J. Scott Campbell, Jerome Opena et Jason Shawn Alexander
Spawn créé par Todd McFarlane
Scénario : Todd McFarlane et Scott Snyder
Dessin : Todd McFarlane, Greg Capullo, Jason Shawn Alexander, J. Scott Campbell et Jerome Opena
Encrage : Todd McFarlane, Jason Shawn Alexander, J. Scott Campbell et Jonathan Glapion
Couleur : Fco Plascencia, Brian Harberlin, Peter Steigerwald et Matt Hollingsworth

Parmi la pléiade de couvertures proposées, toutes plus puissantes les unes que les autres, il a fallut faire un choix. J'ai porté mon dévolu sur celle de Greg Capullo, la C, que je trouve la plus belle. Le comic est plus épais que les autres, il compte pas moins de 76 pages. Superbe papier glacé. Aucune pub. Les bonus, ce sont : un court texte de Todd McFarlane sur 1 page, les couvertures de tous les épisodes reprises en petit étalées sur 4 pages, quelques exemples des différentes étapes de réalisation de planches sur 2 pages, un teaser du #301, et bien sûr les crédits. Le numéro consiste en une histoire principale qui tient la moitié de la pagination, suivie de cinq récits annexes illustrés chacun par un artiste différent.

Lire cet épisode en V.O. est un peu particulier. Dans le sens où je suis la série au rythme de la publication VF, qui est faite par les éditions Delcourt en album librairie. À ce jour, nous avons... un an et demi de retard sur la parution originale ! M. Thierry Mornet, s'il-vous-plaît, je vous prie si possible d'accélérer un peu ça pour nous les fans, il y a du matériel d'avance... alors annoncez vite le(s) prochain(s) tome(s) de Spawn : Renaissance ! Vous l'aurez ainsi compris, là où je veux en venir, c'est qu'il y a un trou de lecture entre là où l'on en est en VF, et ce Spawn #300 V.O. Je n'ai donc pas lu ce qui précède. Qui semble avoir retrouvé la qualité d'antan. Et a priori, il s'en est passé, des choses. Des retours de personnages, notamment. Mais cet avis étant garanti SANS SPOILERS, je ne vais pas m'éterniser là-dessus. Intéressons-nous désormais de plus près à ce numéro événement.

Comme je le disais, la première moitié est dessinée par Greg Capullo, qui gratte ainsi une bonne 30aine de pages. Oui, pas une participation en mode mineur : il illustre la majorité de ce numéro, et pas des moindres. Comme vous le savez, Greg Capullo est, après les débuts signés Todd McFarlane himself, l'artiste majeur de la série Spawn. Celui qui aura imposé le plus son style enlevé et détaillé, aux poses audacieuses et à la narration dynamique. On ne le présente plus, ni ses innombrables qualités. Lui succèderont des noms comme Angel Medina, Philip Tan, Brian Haberlin, Whilce Portacio, Szymon Kudranski, Jonboy Meyers, Erik Larsen et Jason Shawn Alexander... Mais revenons à nos montons ! Greg Capullo, donc. Alors qu'il travaille actuellement chez DC sur du Batman, a répondu à l'appel de son ami Todd, et a pondu toutes ces planches. En attendant l'épisode suivant aussi. Du travail bâclé, ou s'est-il montré à la hauteur ? La deuxième réponse !

La première scène marque par sa montée crescendo dans l'horreur, contée avec moult détails et cases. On entre ensuite dans le vif du sujet. L'artiste retrouve vite ses marques, pour notre plus grand plaisir. C'est comme à l'époque, on retrouve tout ce que l'on aime chez lui. Et de même sur les personnages emblématiques, dont bien entendu Spawn. Le protagoniste en titre a de nouveau une stature, une prestance comme il est le seul à lui donner. S'ensuit une bagarre à la mise en scène mémorable, là aussi comme dans nos souvenirs. Et le gore n'est pas en reste, ce n'est pas contenu, pas de censure, c'est in your face, ça n'y va pas de main morte, à ne pas mettre devant tous les yeux. Et ce que fait Al Simmons dans les dernières pages est d'une fulgurance folle, de la même à prouver que le titre en a encore sous la semelle, et pas qu'un peu. Attention les yeux, voilà une nouvelle transformation surprise particulièrement badass et mémorable.

Todd McFarlane illustre le récit qui suit, intitulé 'Redemption'. 6 pages où Spawn et le Redeemer s'affrontent dans un décor vide, situé avant dans l'arc précédent. C'est en mode mineur, ça n'apporte rien, et l'écriture de Scott Snyder non plus. Tout ça pour ça, la collaboration et la participation des deux aboutissent à du vide inutile. Passons.
Jason Shawn Alexander, l'artiste actuel de la série, illustre les 9 pages de 'Lost & Found'. Située en parallèle du récit principal, cette scène s'intéresse aux autres personnages (pas encore revus, puisqu'il s'agit des épisodes inédits en VF). Le style très personnel du gars, associé à une colorisation qui lui va comme un gant, tire son épingle du jeu.

Les 9 pages suivantes, 'Omens', sont signées de J. Scott Campbell. Le dessinateur star, qui s'est fait connaître sur Gen 13 et Danger Girl, est un incontestablement un incontournable des comics. Son trait sexy fait vendre, et cela fait longtemps qu'il ne se cantonne qu'à des couvertures. Sa participation à cet épisode anniversaire est donc un événement. Et ce qu'il a fait là n'est pas du petit jeu, bien au contraire. S'intéressant également à d'autres personnages du Spawnverse, son récit est long et dense. Il se fait plaisir, donnant son interprétation d'un grand nombre de personnages de l'univers. Son style dynamique fait des merveilles, du très bon boulot.
On finit par les 2 dernières pages, 'Prophecies', par Jerome Opena. C'est peu, mais ça ouvre vers une suite que l'on a hâte de lire.

Donner envie, c'est aussi ce que réussissent à faire tous les autres récits que constituent ce numéro. Car ils ont tous un point commun : de se finir par l'apparition surprise d'un nouveau protagoniste. Ou plutôt de la nouvelle incarnation d'un ancien. Et dans tous les cas, ça vaut son pesant de cacahuète, faisant élargir en grand les yeux des lecteurs. Même s'il y en a deux badass, et deux... kitch, il faut bien l'avouer. Bénéficiant de dessinateurs tous en très grande forme qui prennent leur travail avec sérieux, aux styles aussi différents que pertinents, se fondant parfaitement dans le moule de la série, et d'une colorisation à la fois sombre et lumineuse, qui convient là aussi parfaitement au titre, tous ces récits sont encrés et surtout écrits par Todd McFarlane. Alors, si de prime abord il semblait acquis qu'on allait se régaler au niveau visuel, qu'en est-il finalement de la qualité du scénario ?

Eh bien en plus d'être un régal graphique, Spawn #300 est aussi du bon au niveau de l'écriture. Si le texte est encore et toujours parfois maladroit, on ne peut que constater que la prestation de Todd McFarlane à ce poste-ci ne lui vaut aucun reproche majeur. Il prouve qu'il a encore des choses à dire, qu'il a encore de l'imagination pour poursuivre sa création. Il s'était égaré avec le très (trop) long arc sur Jim Downing, conté à un rythme décompressé et avec un texte lourd, posant beaucoup plus de questions que de réponses. Nous privant de tout ce qui faisait la saveur de la série, ses éléments et personnages récurrents que l'on aime tant. Il a récemment repris ses esprits, revenant à ce qui faisait sa qualité, ce qui accrochait ses lecteurs. On le voit ici : les personnages et cet univers évoluent. On retrouve le foisonnement, marque de fabrique de la série. Le lecteur ne peut donc qu'être happé, et avoir envie de lire la suite. Pari réussi pour Todd McFarlane qui, associé à sa bande de très bons artistes, a retrouvé son mojo et celui de sa série ! Vivement le Spawn #301 dans un mois, tiens...

- Duke_Oliver -

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MessageSujet: Re: SPAWN #300 & #301   SPAWN #300 & #301 EmptyDim 13 Oct 2019 - 13:07

SPAWN #300 & #301 Spawn428
Spawn #301 : 'Record Breaking'
sorti le Mercredi 09 Octobre 2019 - Todd McFarlane Productions/Image Comics - 52 pages - 4,99 dollar$
Spawn créé par Todd McFarlane - couvertures de Todd McFarlane, Greg Capullo, Jason Shawn Alexander, Clayton Crain, Jerome Opena, Francesco Mattina, Alex Ross, Bill Sienkiewicz et J. Scott Campbell
Scénario : Todd McFarlane
Dessin : Todd McFarlane, Greg Capullo, Jason Shawn Alexander, Clayton Crain et Jerome Opena
Encrage : Todd McFarlane, Jason Shawn Alexander et Jonathan Glapion
Couleur : Fco Plascencia, Peter Steigerwald, Matt Hollingsworth, John Rauch, Greg Menzie, Jay Fotos et Clayton Crain

L'épisode triple Spawn #300 était marquant par ses artistes invités, notamment le retour investi de Greg Capullo, donnant une facture visuelle mémorable, ainsi qu'un Todd McFarlane qui montrait qu'il avait encore des idées sous le coude, faisant évoluer ses personnages et apportant autant de cliffhangers énormes.
L'épisode double Spawn #301 reprend la même démarche : plusieurs artistes pour plusieurs chapitres. Graphiquement on en prend donc encore une fois plein les yeux, et on va y revenir. Mais le scénario suit-il toujours, tient-il les nombreuses promesses avancées dans le vraiment excellent épisode précédent ?

Si dans l'ensemble Todd McFarlane rendait une bonne copie scénaristique avec le Spawn #300, surprenant par son rassemblement de personnages cultes de cet univers, et surtout par ses révélations fracassantes, il se révèle à sa lecture que le Spawn #301 est hélas plus bancal. La transformation de Al Simmons/Spawn donnant un changement extrêmement osé - et donc plus que la bienvenue - à la fin de l'histoire principale dessinée par Greg Capullo, n'est en fait pas définitive, car on ne le voit ainsi que le temps de quelques cases, notre protagoniste retrouvant son costume classique par la suite. Le ballon se dégonfle, un pétard mouillé, qui gâche une idée génialement malsaine, et c'est fort dommage.

Comme dans l'épisode précédent, la fragmentation en plusieurs chapitres nous donne à voir plusieurs personnages, plusieurs événements, plusieurs temporalités. Qui par contre ne forment pas un tout cohérent. Car cela part dans tous les sens. Il y a pourtant son lot d'idées, son lot de scènes fortes. Mais on a plus l'impression que McFarlane avance à l'aveugle, improvisant, que d'un scénario réellement structuré. Les choses évoluent pourtant, tout comme dans l'épisode précédent. Il arrive des choses importantes à des personnages secondaires. Des pistes ambitieuses sont lancées. Mais seront-elles suivies ou abandonnées aussitôt ? On peut se poser la question, puisque plein de celles vues dans le #300 ne voient pas leur suite dans ce #301.

Les prestations graphiques sont quant à elles toutes comme attendu digne d'intérêt. Jugez plutôt.
Le premier récit, 'The Record', compte 11 pages décompressées. Il s'agit de la suite directe du récit principal du Spawn #300. Greg Capullo revient. Mais juste le temps de quelques cases. On peut voir son crayonné, qui n'a pas été effacé par Todd McFarlane, encreur mais aussi dessinateur et éditeur additionnel de ce segment. Que l'on pourrait qualifié de très rentre-dedans, bas du front. Très prometteur, aussi, si les éléments avancés sont réutilisés et/ou développés à l'avenir. Ce serait bien.

Après les crédits, le récit 'Adversaries' est illustré par Jason Shawn Alexander et compte 11 pages. Il s'y passe plein de choses intéressantes. Que cela soit les scènes de dialogues, aux thèmes prenants. Ou les scènes d'action, qui ont aussi leur importance. Artistiquement, il y a mieux, c'est assez brouillon de la part de l'artiste. Il faut ce faire à ce trait et cette narration chaotiques, mais il faut dire que la colorisation fait quelque part passer la pilule.

Le récit 'Arsenal' voit Todd McFarlane reprendre les armes sur pas moins de 9 pages. Une sacrée surprise, cet investissement. Sa participation au Spawn #300 était décevante, ici il s'investit bien plus. Plusieurs scènes, ambiances, des décors. Il n'avait pas réalisé des planches intérieures depuis longtemps... et cela se ressent ! S'il s'applique - c'est indéniable -, on ne retrouve pas son style si personnel. C'est moins fou, moins dynamique, moins rond, moins cartoon ; plus posé, plus réaliste. Après des années de relative inactivité dans l'art séquentiel, se contentant de croquis ou d'encrage digital, Toddy a naturellement perdu de sa superbe. Mais l'intention est là, comme je le disais l'implication est remarquable. Ce n'est pas flemmard, c'est appliqué. Donc difficile de lui jeter la pierre. Au contraire, on ne peut que saluer cette séquence généreuse.

Le récit 'Brotherhood', comptant 8 pages, et celui signé Clayton Crain. L'artiste que j'adore y applique sa peinture numérique si reconnaissable. En effet, le gars a quand même su garder son style caractéristique en changeant d'outil. Ici, son travail est de toute beauté. Pas bâclé, il s'approche de près de ce qu'il fait de mieux quand il a le temps de s'appliquer. C'est un pur plaisir pour la rétine, d'autant qu'il ne se gêne pas pour y aller à fond dans le côté morbide. Ses personnages ont une stature d'une magnifique solidité, faisant un choix de couleurs merveilleux, et leur octroyant une apparence plus horrifique que jamais. L'histoire est elle secondaire.

On finit par le récit 'Sacrifice'. Suite directe des deux pages de Jerome Opena dans l'opus précédent. Et, là aussi, deux pages seulement. Pas grand chose a se mettre sont la dent, même si dessinateur, encreur et coloriste rendent une belle copie. En tout cas, les épisodes événements que constituent Spawn #300 et Spawn #301 auront su relancer considérablement l'intérêt. Todd McFarlane y réunit tout ce qui fait le charme, la pluralité, l'histoire de sa série, tout en se tournant vers l'avenir, en lançant de nombreuses et nouvelles pistes, toutes plus ambitieuses les unes que les autres. En espérant que rien ne sera abandonné sur le bas-côté, et que cela donnera lieu a encore de nombreuses années d'aventures prenantes pour notre personnage fétiche. Il y a là maintes matières à explorer en profondeur, reste à McFarlane à arriver à canaliser tout ça ! En attendant de pouvoir le découvrir en VF...

- Duke_Oliver -

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