YOUNGBLOOD: STRIKEFILE #1 à #3

Nortock_Diab a en effet résumer la 3ième partie dans le premier post de ce topic. En effet, il n'avait que celui-là, et pas les 2 parties précédentes. Je vous propose néanmoins un nouveau résumé, ainsi que mon avis.
Quant à mon avis sur le #2, ben c'est pareil que pour le #1 : y a de la baston étalée sur des pages, y a des dialogues bien sentis entre les personnages, y a le style très personnel de Jae Lee. Bien que différent de son style actuel, j'avoue beaucoup aimer cette approche. J'ai trouvé que cette deuxième partie est la moins palpitante des trois. Maitenant, causons du #3...



Youngblood: Strikefile #3
juillet 1993, 36 pages, la partie sur Chapel en fait 10 p.
Les auteurs sont les mêmes que l'épisode précédent.

L'histoire :
Le passé. Dans des locaux de Washington, Chapel est assis sur un énorme siège, entouré de scientifiques. Il s'agit là d'une des nombreuses scéances où le personnel lui administre des piqures, visiblement servant à accroître sa force et sa férocité en mission. Il sert de cobaye avec un air autain, en envoyant chier les scientifiques. Il n'y vient que pour sa dose régulière, point barre. Il sort et trouve son partenaire Al Simmons, qui l'attend. Al lui dit qu'il trouve ces scéances suspectes, mais Chapel ne l'écoute guère et préfère admirer ses muscles hypertrophiés. Pour lui il n'y a rien à craindre, puisqu'ils sont les atouts majeurs et irremplaçable de leur boss, Jason Wynn.

Le présent. Fortement vexé que Wynn aie engagé Giger - alors leur ennemi en tant que boss de Cybernet - pour le supprimer, Chapel voit rouge et décide de se rendre chez son ancien patron. Rien ne l'arrête et il y pénètre en force. Il menace Wynn ; un dialogue s'instaure entre eux. Wynn, impassible, alors que Chapel veut le tuer, lui explique la vérité de ses injections passées. La vérité, c'est qu'en quête de contrôle, c'est le gouvernement américain qui a créé le virus du Sida, et que lors de ces scéances il a été inoculé à Chapel. Résultat : Chapel menace de tout révéler au public, mais de son côté Wynn lui dit que c'est tellement gros que personne ne le croira, et surtout il menace de révéler sa séropositivité. Ainsi, Chapel est acculé. Wynn quitte la pièce tranquillement, alors que Chapel reste là, impuissant. Fin ?

Avis:
Surprise, dans cette partie il n'y a pas de baston destructive - alors que c'est la marque de fabrique de Extreme Studios. Comme point d'orgue à cette histoire, le scénario se concentre ici sur des révélations, tissant et développant les connections entre les protagonistes. J'ai trouvé cette histoire en 3 parties bien intéressante, je ne regrette aucunement mon achat. Assister aux agissements du trio Wynn/Chapel/Simmons est un plaisir pour les fans de Spawn que nous sommes. Car même si Al Simmons est des trois celui qui agit le moins dans ce récit, le traitement appuyé de Jason Wynn est à noter.
D'ailleurs, on peut supposer que l'utilisation de Chapel dans la série animée Todd McFarlane's Spawn vient de là...


Un petit mot pour finir sur l'autre récit en 3 parties de ces numéros, consacré à Diehard. Rob Liefeld oblige, ce n'est que grosse bagarre avec des cases gigantesques. Reste que le gars sait rendre ça jouissif !