SPITTIN’ IMAGE :Octobre 1992 - 28 pages de BD sur 36 - 2.50 $ - noir et blanc - Eclipse Comics
couverture de Sam Kieth - créé par Steve Donnelly & Fred Schiller
Scénario: Fred Schiller
Mise en page: Ben Herrera & David Williams
Dessin: Tom Simonton, Terry Dodson, Ben Herrera & David Ammerman
Encrage: Dan Schaeffer
Résumé :Magneto, Dent-de-Sabre et Venom se trouvent mal dessinés et veulent retrouver les célèbres artistes qui les ont illustrés juste avant, partis créer leurs propres personnages et leur propre maison d’édition, Image. Ils passent du monde de Marvel à celui d’Image. Ils croisent les versions parodiques de Youngblood, Spawn, WilC.A.T.s et Savage Dragon. Ils trouvent enfin ceux qu’ils cherchaient, avant de s’apercevoir qu’ils sont en réalité tenus par les distributeurs, les vrais maîtres du milieu. Ils reviennent dans le monde Marvel, et Stan Lee leur montre sa nouvelle idée : former les artistes de comics dès le plus jeune âge.
Mon avis :La pub en quatrième de couverture vaut elle seule l’acquisition de ce comic, mais là n’est pas le sujet.
Spittin’ Image est un représentant parmi d’autres des parodies opportunistes d’Image sorties aux débuts de ce nouvel éditeur. Ce qui étonne d’abord c’est, passé le nombre de gus ayant œuvré sur le bouquin, que les dessins ne sont pas foncièrement mauvais. Au contraire, ils sont plutôt costauds et agréables, mis à part la parodie du style Liefeld.
La seconde surprise, c’est que… ce n’est pas spécialement drôle ! Un comble pour une parodie ! Certes, deux ou trois sourires viennent s’afficher sur le visage du lecteur au début, mais l’ensemble fait rarement mouche. Pas de gags à se taper les genoux. Certes, l’intrigue a le mérite de ne pas partir dans tous les sens et de garder un semblant de fil conducteur. Mais l’auteur semble manquer de recul ou d’imagination pour emporter l’adhésion.
La parodie de
Youngblood tient 7 pages, celle de
Spawn 2 pages, celle de
WildC.A.T.s (obèses) 2 pages, et celle de
Savage Dragon (travesti) accompagne nos trois larrons du jour jusqu’à la fin du récit.
Concernant
Spawn, l’auteur se moque des pensées du personnage et de son origine.
Spawn devient Prawn. Et Todd McFarlane devient Todd McFairlane.