Les Chroniques de Spawn n°12
Allez hop, le nouveau numéro est sorti hier, je l’ai acheté hier en début d’après-midi, je l’ai lu hier en milieu d’après-midi. Voici mon avis sur ce nouvel opus, qui comporte également un bon nombre d’articles en bonus.
- Spawn #161 :
Armageddon fait toujours rage sur Terre. Spawn pourra-t-il y changer quelque chose ? Mais… vous vous souvenez dans quel état on l’a laissé, à la dernière page du #160 dans le précédent numéro ? Alors, comment les choses vont-elles évoluer ? Ne partez pas, vous savez que je ne vous spoilerai rien. Alors comment en causer sans rien vous dévoiler de toutes les innombrables surprises concoctées par le tandem Hine & Tan ? Bah ben dur dur. Tout ce que je peux dire, c’est que soyez assurés que les auteurs poursuivent en bonne voie : les coups de théâtre sont légion, l’atmosphère sent de plus en plus la cendre et le sang, un grand nombre de personnages sont au rendez-vous, plus des nouvelles menaces, et un Spawn… qui évolue – z’allez voir c’te surprise !
Je le dis à chaque nouvel opus, mais c’est bel et bien le cas : depuis le #150, les nouveaux orchestrateurs des mésaventures de notre suppôt de l’enfer adoré et de son univers établissent un travail remarquable dans le genre on sort la série des sentiers battus et rebattus pour offrir de l’inédit et de l’original… à chaque planche, voire chaque case ! La tension est très présente, grâce à des dessins de Philip Tan de plus en plus détaillés – sacré travail des encreurs, tiens.
- Spawn #162 :
Dans les premières planches de cet épisode, notre Spawny se fighte contre BIIIIIIIP! : c’est violent et méchamment gore, miam miam, c’est pas pour les enfants. Ce genre de baston au corps à corps, Philip Tan n’en est pas encore maître, comme on l’avait aussi remarqué lors du précédent numéro. Sa mise en page est beaucoup moins inspirée que le reste sur ce cas précis. Mais ça, c’est juste pour trouver un point négatif à l’ensemble, car Tan se révèle de plus en plus être un artiste très doué, à suivre de près, qui s’est amélioré fort rapidement au fur et à mesure des épisodes depuis qu’il est arrivé sur le titre.
Quant au reste des évènements… c’est énorme, ce run est une apothéose pour les fans de longue date, vraiment ce qui pouvait arriver de mieux à la série. En peu d’épisodes, les nouveaux auteurs ont intégré plus de bonnes choses que la grande majorité des autres séries de comics. Un coup d’génie. J’ai hâte de lire le fin mot de cette histoire, dans le prochain numéro.
- Cy-Gor #5 :
Episode le plus vite lu de ce spin-off. On se trouve la veille de Noël, et la chasse au gorille cybernétique a redémarré. Mais ça n’est pas facile face à une créature qui devient moins bête au fil du temps. Or Mortie et Wagner doivent aussi s’occuper de retrouver la bouée disparue, ‘savez, celle qui projette un brouillard aux propriétés hallucinogènes.
Cet épisode n’est pas le plus original. Même si l’on écarte le fait que Joel Thomas est moins en forme que sur les épisodes précédents, là le scénario ne fait pas avancer guère de choses. Il entre parfois dans un gros délire, mais ce n’est pas aussi réussi qu’avant. Peut-être parce que dans cet épisode il n’y a pas l’ambiance poisseuse et le gore vu précédemment. Reste que ce n’est pas le plus mauvais (cette palme revient pour moi au #3). Le plus intéressant reste les passages de flashback où l’on découvre quelques détails sur Michael Konieczny, et où le nom d’un certain Al Simmons et évoqué…
Comme articles bonux dans ce numéro, on a droit à trois pages consacrées à Sam & Twitch (pas mauvais l’article d’ailleurs), ainsi qu’une page sur l’arrêt de Cy-Gor et la venue de HellSpawn dans le prochain n° - qui d’ailleurs fera 100 pages.