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 SPAWN : la novélisation du film

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Duke_Oliver
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SPAWN : la novélisation du film Empty
MessageSujet: SPAWN : la novélisation du film   SPAWN : la novélisation du film EmptyVen 5 Aoû 2011 - 12:48

A la fin de l’année 1997 débarque l’évènement de l’époque pour tout fan de Spawn, à savoir son adaptation cinématographique. Un film accompagné pour qui s’y intéresse de quelques dérivés. Après le magazine making-of, la musique, la vidéo et l’adaptation du film en BD produite par WildStorm (un inédit VO celui-là), tous chroniqués ici-même; c’est d’autre chose dont je vais vous parler aujourd’hui. Un inédit VO qui n’est pas un comic… La novélisation du film !


SPAWN : la novélisation du film Spawnnovel

SPAWN de Rob MacGregor
Septembre 1997 - format env. 10.5 x 17.5 cm - 304 pages - 5.99 $ - Avon Books
De: Rob MacGregor
D’après le scénario de: Alan McElroy
D’après la bande dessinée de: Todd McFarlane

La forme :

Cette adaptation littéraire du scénario du film de 1997 se compose de 3 parties et de 25 chapitres, précédés d’un extrait et d’un préambule reprenant le monologue inaugural de Cogliostro, et conclu par un épilogue qui est en fait les tous derniers plans du film. Chaque chapitre fait en moyenne une douzaine de pages. Ce qui fait que la lecture est aisée, pouvant se fractionner avec aisance, d’autant plus qu’il s’agit bel et bien d’une retranscription du scénario, les scènes se succédant dans le même ordre que le film.
Tout pareil que le film, donc ? Pas tout à fait…

Le fond :

Nous sommes en terrain connu. En effet, nous connaissons le film, la lecture du roman se prive donc de l’excitation de la découverte. Enfin, dans sa majorité. Car pour sortir dans la même période que le film, Rob MacGregor et son éditeur Avon Books se sont bien entendu attelés à la tâche bien avant sa sortie. L’auteur n’a donc pas pu voir le film finalisé. Et il travaille sur une mouture du scénario relativement complète, qui on va s’en rendre compte a vu des scènes coupées voire légèrement modifiées dans le résultat final.

Le premier bon point, c’est que le personnage de Al Simmons pré-Spawn est plus développé que dans le film. Le début a plus d’importance. On le suit plus longtemps dans sa mission qui introduit le film. Et dans le même ordre d’idée, il a droit également a d’autres scènes en compagnie de Wanda.
Dans le même cadre de caractérisation des personnages et de leurs relations, c’est celui de Jason Wynn qui est plus creusé. Il a une vie de famille avec femme et enfants. Mais aussi une relation extra-conjugale avec son employée/assassin/femme fatale Jessica Chapel. D’ailleurs, ces nouvelles donnes sont bien exploitées notamment dans la suite de l’histoire, où les manigances du patron omnipotent de l’A-6 vont se retourner contre lui de bien triste manière.

Toujours dans le rayon de l’inédit, un terroriste surnommé la Hyène est évoqué.
A ma grande surprise, la scène finale en Enfer ne figure pas dans le roman. En lieu et place, tous les protagonistes se rendent sur des docks pour tenter de stopper l’embarquement d’un chargement du virus Heat-16. C’est en cet endroit à ciel ouvert que Violator se fera décapiter par Spawn, et que la fin du récit aura lieu. Un final grand public qui a été écarté au final. Et pas une mauvaise idée en soi, puisqu’il est loin d’être enthousiasmant. Et qu’il consiste plus en un duel Cogliostro/Violator, plaçant le personnage en titre au second plan.
L’idée d’envoyer les trois protagonistes principaux en Enfer est donc meilleure. Même si les effets spéciaux illustrant ce final ambitieux sont catastrophiques et plombent le film.

Prenons du recul :

Le scénario de Alan McElroy se révèle, à la lecture du roman, loin d’être la catastrophe que l’on décrie depuis. Au contraire, je dois avouer que son adaptation du médium papier à l’écran est quand même assez solide. En effet, il reprend un grand nombre de personnages phares et d’éléments caractéristiques, certes parfois en les changeant quelque peu, mais toujours en réussissant à les combiner de façon correcte. Vu la base haute en couleur, ce n’était pas gagné d’avance. Et il a fait du bon travail. Même son intrigue exclusive à cette adaptation (le virus Heat-16), une idée personnelle, en vaut une autre.
Reste que certains éléments propres à la BD ont du mal à perdre leur côté fantasque à l’écran. Le principal défaut restant le même, que cela soit dans le film ou dans ces adaptations en comics et en livre : l’omniprésence étouffante et irritante du Clown, accompagné d’un humour over the top qui ne fait jamais mouche. Bref, une énorme fausse note trop encombrante. Même la forte présence de Cogliostro (qui apparaît plus souvent dans le roman que dans le film, mais qui se justifie quelque part pour expliquer la menace éternelle de l‘Enfer) passe mieux en comparaison.

En conclusion :

Bon ben finalement je suis arrivé à le lire sans trop de difficulté, ce roman en anglais !
Il faut dire que l’écriture de Rob MacGregor va droit au but, ne part jamais dans des délires qui seraient hors-sujet, tout en offrant un style suffisamment pro pour passer un bon moment. L’intérêt vient des scènes écartées par le film, qui développent remarquablement les personnages principaux. Mise à part le scénario en soi, que l’on connaît, et cette omniprésence du Clown qui fait encore et toujours tâche, le seul reproche que je ferais à l’auteur, c’est la scène Spawn vs. Violator dans la rue, qui passe beaucoup trop vite, et la scène vers la fin avec tous les personnages en tenaille dans la maison de Wanda & Terry, sacrément laborieuse. Pour le reste, rien à redire.

- Duke_Oliver -
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